Depuis la Coupe du Monde 2018 en Russie, la FIFA a introduit l’arbitrage vidéo dans la prise des décisions de l’arbitre. Cela s’est-il révélé bon ou mauvais ? Voici un récapitulatif du fonctionnement de cette nouvelle technologie de l’arbitrage footballistique.
Quand utilise-t-on l’arbitrage vidéo ?
Suite à de multiples expériences dans des championnats comme La Liga en Espagne ou la Ligue 1 en France, la VAR (Video Assistant Referee ou assistant vidéo d’arbitrage) a été plébiscité par la FIFA malgré quelques controverses. Pour réduire l’implication de la VAR dans le processus décisionnel des arbitres, la FIFA a identifié quatre scénarios possibles où le recours à la VAR peut être effectué. Il s’agit de :
- La validation d’un but ;
- L’identification d’un joueur en cas d’altercation avec l’arbitre ou de violence sur un autre joueur ;
- Un carton rouge ;
- Une action pouvant occasionner un penalty dans la surface de réparation.
Ainsi, la VAR permet en réalité de rendre les décisions de l’arbitre le plus juste possible en évitant toute discrimination. Pour cela, la FIFA déploie au moins 13 arbitres par matchs pour donner plus de crédibilité à ce sport.
Quel est l’impact de l’utilisation de l’arbitrage vidéo sur la performance des joueurs ?
La FIFA a toujours conféré à l’arbitre central le dernier mot. Ainsi, lui seul peut juger de l’utilité de faire recours à la VAR. Même si cet aspect du jeu n’a pas changé, il faut reconnaître que l’insertion de la VAR dans le jeu a beaucoup influencé le comportement des joueurs sur le terrain.
En sachant désormais que les actions peuvent être visualisées, les joueurs commettent moins de fautes. En effet, les joueurs craignent souvent une expulsion après la visualisation de la vidéo par l’arbitre central. Cela handicapera leur équipe. Malgré cette précaution de la FIFA, des controverses demeurent. Il s’agit surtout des nombreux arrêts de jeu que nécessite le recours à la VAR et qui casse le rythme d’un match. Aussi, la polémique autour des mains involontaires ou volontaires n’a fait que s’accentuer.